Biographie


Né en 1960 à Brest, Yvon Le Bras est enseignant.
Il a exercé à La Réunion au Lycée Antoine Roussin de St Louis, à l’Ecole des Beaux-arts du Port et à l’Ecole d’architecture de Saint-Denis. Il a poursuivi sa mission d’enseignant au Maroc à Tanger, au Lycée Regnault de 1994 à 2000. Durant cette période il a entamé une activité de recherche sur les artistes marocains en publiant des livrets, des catalogues d’expositions et des articles.

Depuis son retour en France, il enseigne au lycée Pierre-Guéguin de Concarneau, dispense des cours comme vacataire, intervenant extérieur, à l’Université de Bretagne Occidentale au pôle Pierre-Jakez Hélias de Quimper et assure la mission de conseiller relais au musée des Beaux-Arts de Quimper. Yvon Le Bras est titulaire d'un mémoire d'histoire et d'un master en histoire de l'art. Il est également docteur en histoire de l'art. Sa thèse, soutenue en 2023, s'intitule : La gravure visionnaire autour de Michel Random et de la galerie Michèle Broutta des années 1970 aux années 2010 : une qualification artistique à l'épreuve du "grand récit". Ce travail de recherche mené sous la direction d'Emmanuel Pernoud (Université Paris I, Panthéon-Sorbonne) a obtenu le Prix Henri Beraldi (2024). Yvon Le Bras a publié chez Coop Breizh : Jean Renault, la théâtralité chahutée de la peinture (2004) et Yves Doaré, carnets d’atelier. Un rapport aimant et furieux à l’image (2010). Il a également participé à l’ouvrage consacré à Yves-Marie Péron, Yves-Marie Péron, nous sortirons par l’horizon (2007). Il collabore aussi à des publications au Maroc, notamment avec les Editions Le Fennec : Mohamed Drissi, Corps/Espace (2011). Il a également publié Yves Doaré, l'oeuvre gravé aux éditions Locus Solus (2013). Plus récemment encore il vient d'achever Gymnopédie (Locus Solus, 2019) une enquête d'atelier consacrée aux derniers travaux d'Yves Doaré.

samedi 7 décembre 2019

Livre: Le troisième œil ou les errances géo-poétiques de Claude-Henri Bartoli 

 


Ce livre retrace l’itinéraire de Claude-Henri Bartoli. Nous l’avons rencontré au début des années 90 alors qu’il exposait à la Galerie Delacroix de l’Institut culturel français de Tanger. Il revenait alors de l’Afrique noire et espérait y retourner au plus vite. Depuis quelques années maintenant, il partage sa vie entre Montpellier et le Mexique. Claude Henri Bartoli est un artiste voyageur dont l’inspiration se nourrit des cultures lointaines. Il affirme volontiers être à la recherche des « signes » disparus. De ces errances multiples et géo-poétiques, il retient non pas des évocations pittoresques, mais des représentations inspirées, un peu sauvages qui nous incitent à réfléchir sur les liens du local et de l’universel. C’est assurément un « exote » tel que l’entendait Victor Segalen : la culture indigène celle d’un lieu déterminé nous ramène à nous même pour une introspection salutaire.